mercredi 5 octobre 2011

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La belle ou la bête endormie?

Puisque mon destin est (temporairement) lié à celui de l'Italie:
(...) Le petit jeu des comparaisons prend d'ailleurs une tournure très politique. A la sortie de l'Ecofin, lundi, Giulio Tremonti, a commis plusieurs gaffes. D'après le ministre des Finances, l'assainissement des comptes italiens est réalisable, « même sans croissance », au point que les mesures de relance promises ces derniers jours pourraient finalement être ajournées, faute de moyens. En outre, a-t-il souligné, si le « spread » espagnol est descendu à un niveau inférieur à celui de l'Italie, c'est « parce que des élections anticipées ont été annoncées » à Madrid et que celles-ci sont vécues comme « une promesse de changement » par les investisseurs. Silvio Berlusconi y a aussitôt vu un appel à sa propre démission. La fièvre n'est pas prête de retomber.
Les Echos, L'Italie offusquée de l'abaissement de sa note, 05/10/2011